vendredi, août 18, 2006

La mer qu'on voit danser

Ostende qui meurt
Sous la chaleur
Ostende qui vit
Quand il fait gris

Déborder, s'égarer, sous les vagues, penser à plus tard, parce qu'Ostende est toujours loin, comme une vieille carte postale, parce qu'elle s'en fout, parce que son port est nostalgique, son regard mélancolique, parce qu'on flâne, qu'il y a une âme, qu'on ne perd pas le Nord, on y prend goût, à rêvasser, yeux éveillés, pluie, corps, boue, sable, vent, m'attends pas, j'en ai encore pour longtemps, à regarder le vide, à regarder le grand, à respirer, je perds la boule, c'est la houle...

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