Maurice Béjart - L'Amour, la Danse
Après avoir épaté encore et toujours par son spectacle "Zarathoustra, le chant de la danse", Maurice Béjart offrait une rétrospective de ses anciens spectacles tels que Le Sacre du printemps, Lumière ou Le presbytère n'a rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat...
Béjart où la chorégraphie est un poème, un message, une envolée au-delà du corps et de ses limites, dépasser l'imagination, intégrer la grâce au saccadé, le grotesque au délicat, pour donner, au final, un choc émotionnel dense et indéniable.
On sent peser sur ce spectacle le regard perçant du créateur, son perfectionnisme obsessionnel, son souci du geste, de l'espace, de l'intemporel maîtrisé. On dépasse la simple admiration pour le pas de deux sur "Quand on n'a que l'amour" du grand Brel. On est bousculé par le rythme sauvage, les chorégraphies brusques et déroutantes du Sacre du printemps. On ouvre la bouche béat quand, au final, Béjart se tient, fier et auréolé de son écharpe rouge, au centre d'un cadre métallique pour soutien, où viendront le rejoindre ses élèves respectueux. Lui qui, à 79 ans, trace encore sur le monde ses jetés, ses attitudes et arabesques, ses portés fabuleux et son charisme fidèle. Alors que ses jambes le portent désormais si mal. Mais, comme le clame la musique du salut final, the show must go on... Et Béjart de lever le poing pour rendre ce sentiment ecnore plus percutant.
Si la splendeur avait un autre nom, cela commencerait certainement par "B"...
Béjart où la chorégraphie est un poème, un message, une envolée au-delà du corps et de ses limites, dépasser l'imagination, intégrer la grâce au saccadé, le grotesque au délicat, pour donner, au final, un choc émotionnel dense et indéniable.
On sent peser sur ce spectacle le regard perçant du créateur, son perfectionnisme obsessionnel, son souci du geste, de l'espace, de l'intemporel maîtrisé. On dépasse la simple admiration pour le pas de deux sur "Quand on n'a que l'amour" du grand Brel. On est bousculé par le rythme sauvage, les chorégraphies brusques et déroutantes du Sacre du printemps. On ouvre la bouche béat quand, au final, Béjart se tient, fier et auréolé de son écharpe rouge, au centre d'un cadre métallique pour soutien, où viendront le rejoindre ses élèves respectueux. Lui qui, à 79 ans, trace encore sur le monde ses jetés, ses attitudes et arabesques, ses portés fabuleux et son charisme fidèle. Alors que ses jambes le portent désormais si mal. Mais, comme le clame la musique du salut final, the show must go on... Et Béjart de lever le poing pour rendre ce sentiment ecnore plus percutant.
Si la splendeur avait un autre nom, cela commencerait certainement par "B"...
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