lundi, juillet 03, 2006

"Les Indes Noires", Jules VERNE

Etonnant peut-être de commencer à lire Verne par ce roman mais c'est ainsi que j'ai fait. Au hasard, curieuse surtout de découvrir un univers à la fois admiré et galvaudé.

Pas de contrée inexplorée ni de créature étrange, pas d'exploit scientifique (quoique), pas de... Ici, nous restons dans les régions froides d'Ecosse, sous une terre sombre et humide, dans ses entrailles grouillantes de houille et de schiste...
James Starr est l'ancien ingénieur d'une riche mine de houille aujourd'hui épuisée. C'est du moins ce qu'il croit depuis dix ans lorsqu'il est contacté par un ami d'autrefois, Simon Ford, n'ayant jamais quitté la mine d'Abberfoyle dans l'espoir d'y retrouver un nouveau filon. Espoir exaucé, richesses de la mine réexploitée par les deux hommes oui, mais... d'étranges événements semblent se succéder afin de leur mettre des bâtons dans les roues et leurs vies en danger. A suivre...
Une intrigue très "dix-neuvième", simple et accrocheuse. J'ai aimé, même si, ayant eu peu de temps à consacrer à la lecture en ce moment, j'ai parcouru lentement ce livre, très lentement. Parfois ennuyée par un style obsolète et d'une naïveté attachante, parfois enchantée par la créativité de l'auteur, "Les Indes noires" est une belle parenthèse dans ma vie de lectrice. Parenthèse dans laquelle il est bon de se retrouver, décalée, plaisante comme on regarde tendrement un passé qui ne nous appartient pas. On sent que lire Verne à son époque devait revêtir un charme propre à cette imaginaire qui nous (me) tient tant à coeur.
J'en sors comme d'un vieux film...

1 commentaire:

Valeriane a dit…

Je n'ai pas lu ce titre de Verne, mais selon mon ex-prof de littérature de masse, il s'agissait d'un des meilleurs ouvrages, mais moins connu.
Je pense aussi qu'il faut se plonger toute entière dans Jules Verne et ne pas avoir un rythme trop lent... au risque d'y trouver certaines longueurs.
J'ai lu Le tour du monde l'année dernière, avec également peu de temps pour lire à cette époque, et j'ai eu aussi parfois ce même sentiment de longueur.
Idem pour Michel Strogoff, lu en licence... mais pas terminé (bouh bouh) car ça tombait en session d'exam...
Mais on tombe aussi dans un univers, une époque agréable à explorer!