dimanche, avril 16, 2006

Automatique en fi...

Voir la fin, tout en finesse. Filer vers le sud, vers la solitude. Savoir qu’au final, c’est ce qui reste mais être fidèle et fiévreuse, toujours. Oublier le fiel des jours, dans un corps mielleux. Aller, venir, prendre, laisser, avec fierté, faisant fi de l’angoisse. Se dire qu’on a finalement vécu, s’exister sans stress, moral au beau fixe, enfin. Pas de fiasco, plus. Pas de figuration, plus de. Non. Fibre, fille, film, fission. Je suis… fichue ? finie ? fébrile ? figée ? A jamais, jamais. Figue amère. Filature, je suis en filature. Je cours derrière demain. Matin. Fiche-moi la paix, mauvais esprit.

Il est des soirs où l’on se fie à soi, en confiance, en abondance. A ses pensées, à ses mémoires, vides ou pleines, noires ou gaies. Penser devient du funambulisme, sans jamais savoir de quel côté on va basculer. On s’accroche, on frissonne, on fixe le regard sur un point et…

Finie, la fête est finie. Fichtre.

Aucun commentaire: