dimanche, mars 26, 2006

Neverending story



Un peu de nostalgie... Si aujourd'hui ce film a des relents kitchs et décalés, son thème et son univers ont créé, je crois, une partie de la petite fille que j'ai été. Le rêve, ce qui fait de nous un être humain. L'imagination, ce qui rend la vie un peu moins banale. Lire est aussi une forme d'évasion, quand elle n'est pas échange, rencontre, apprentissage ou découverte. Rares sont les fois où un film précède un livre. Ici, ce fut le cas.
J'avais cinq ans à sa sortie en 1984. Je l'ai vu plus tard, date indéterminée. Contrat entamé. Un gamin découvre un livre "pas comme les autres", qui ouvre la porte vers le monde de Fantasia, celui des rêves. Mis en danger par l'humanité, qui, gavée d'images, oublie d'imaginer. De créer son monde, d'inventer. De vivre dans l'abstrait et l'irréel, aussi.

Bastien est un petit gars perdu, sa mère est morte et il dérape à l'école. Bastien lit, Bastien s'échappe. Et Bastien entre dans le monde de Fantasia.
Par la fenêtre de la pensée, s'échapper, créer un monde, être ailleurs, vivre ailleurs, autrement, entrer dans le livre, pour de vrai. Mon rêve de gosse se réalisait dans ce film. Beaucoup d'attachement au rêve, depuis toujours.

Garder les pieds sur Terre mais la tête dans les nuages. Toujours.

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