"Voyage à motocyclette", d'Ernesto Guevara
Ce sont deux jeunes hommes issus de la bourgeoisie argentine qui prennent la route sur
De fait, c’est là l’un de leurs buts principaux, apprendre et découvrir l’encadrement des malades atteints de la lèpre, mais aussi en apprendre sur d’autres êtres atteints d’un mal tout aussi pernicieux : le prolétariat.
Ils se mêlent à une population rude composée d’indigènes exploités et délogés de leur vraie nature, de leur terre et de leur volonté propre.
Guevara entrevoit les premiers bourgeons d’un communisme qui s’installe parmi ces gens qui n’en connaissent que peu… Plusieurs mois d’épisodes de vie, d’intempéries, de ventres creux, de solitude et de frasques joyeuses ou dramatiques. Pour s’achever dans la naissance balbutiante et passionnée du révolutionnaire…
Ce journal est écrit d’une plume poétique d’abord qui se laisse porter au fil des mois par le besoin d’une description simple et plus objective des faits. Guevara est un conteur, on le sent. C’est ce qui apporte tout son sel au récit de cette évolution, de cette éclosion d’un personnage qui ignore qui il sera, qui il deviendra. Ce qu’il deviendra. Récit initiatique, aventure, road story si l’on peut dire… Pas d’idéologie à revendre, juste un voyage.
« Et nous comprenons là que notre vocation est de sillonner indéfiniment les routes et les mers du monde. En restant toujours curieux, en regardant tout ce qui se présente à nos yeux. En flairant tous les coins mais toujours sur la pointe des pieds, sans prendre racine nulle part »
3 commentaires:
Je me trompe ou se livre ne sort que dans une semaine?
C'est juste pour nous faire languir un peu plus... ;-)
Bonne nouvelle: tu te trompes, Laurence! ;-)
Ce livre a été édité en 2001 et, en plus, été écrit il y a plus de 50 ans. Tu peux donc te ruer chez ton libraire ou vérifier que tu ne confond aps avec un autre. ;-)
T'es conne lolo
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