Rufus Wainwright, l'agnus dei...
Un visage doux, une voix plaintive, caressante. Je découvre le nouveau Rufus, "Want Two". Il reste fidèle à ses accents lyriques, un brin de mélancolie, un chant parfois coulé entre les lèvres, glissant comme un serpent sur sable fin.
Subjuguée par l'entrée dans l'album: "Agnus Dei". Un grattement de corde, un violon réincarnation tzigane, et puis la voix, un chant en latin, un crescendo. Un côté grandiose, symphonique, pour une amorce accrocheuse, comme dans l'opus "1", "Want one", avec "Oh what a World" qui se mélangeait au Boléro de Ravel.
Il y a quelque chose de sensuel et paradoxalement enfantin, chez
Il sort de l'ordinaire, de l'habituellement écoutable. Il fait son genre. Le crée, reste lui, et avance, riche de sa vie d'enfant d'artiste.
Et il me plait, ce garçon.
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